Mon mémoire porte sur la place du graphisme dans la vulgarisation de la physique quantique. D'une science extrêmement abstraite et inaccessible, j'explore diverses interprétations, du plus près de la science jusqu'au plus expérimental.
Mes premières idées de mémoire se sont vite portées sur la science, étant passionée par le sujet depuis toujours. J'ai d'abord exploré la biologie, que j'apprécie particulièrement, notamment les photographies macroscopique et le monde magique qu'elles dévoilent. Cependant, pour la vulgarisation de la biologie, comme pour l'astrologie, les photographies suffisent à faire visualiser au public le sujet. Je me suis donc porté sur les sciences abstraites, les mathématiques et la physique, qui nécessitent une interprétation graphique.
Le choix et l'analyse de mes références sont une grosse part du travail du mémoire. Cela m'a mené au choix de ma problématique : Comment le designer graphique aborde-t-il la vulgarisation d’une science profondément incompréhensible ?
La structure du mémoire révèle une évolution, vers des interprétations de plus en plus personnelles, jusqu'à peut-être même en perdre le sens de la vulgarisation.
Le logotype a été créé à partir des textures relevées dans la Galerie et évoque les différentes collections du musée. Les deux premiers cercles de triangles arrondis évoquent les organes internes. Le troisième cercle, plus agressif, correspond aux squelettes. Enfin, les formes rondes autour et la composition en étoile proviennent des nombreux invertébrés également présentés, dont la majorité sont des coquillages. La typographie utilisée est la Gulax, de Velvetyne. Elle a été affinée pour gagner en légèreté et élégance.Les couleurs proviennent toutes du bâtiment de la Galerie, qui tient une place importante dans la richesse du lieu. Elles permettent également une déclinaison du logotype en fonction de la signalétique. Le bleu est associé à la collection d'invertébrés, car la majorité d'entre eux provient du fond des océans. Le orange, lui, correspond aux organes internes par sa chaleur et sa vibrance. Enfin, le gris évoquant la pierre, il est utilisé pour les fossiles et squelettes du musée. A partir de l'analyse d'une espèce méconnue présente dans la Galerie, une campagne publicitaire fictive a été imaginée. Celle-ci devait s'inviter dans la ville, hors du musée, pour intriguer les spectateurs, et leur faire découvrir cette espèce. J'ai choisi la Scutella Paulensis, oursin plat préhistorique qui se développe en amoncellement de plusieurs dizaines d'individus. Ici, ils sortiraient des grandes fontaines de Paris, de l'eau dans laquelle ils évoluent habituellement à l'abri des regards.